Adrian L. Pike - let me take a picture

₰ Sa mère est paysagiste, son père est chercheur en astronomie, des métiers précaires aux yeux de certains, plutôt libres et subjectifs pour d’autres. Ils ne sont pas dans le besoin, mais ne roule pas sur l’or non plus. L’atmosphère qui découle de cette ambiance a plutôt satisfait son enfance entre la nature, le calme et les étoiles. La ville de Boisiria était le lieu idéal pour que les trois s’épanouissent. Mais lorsqu’Adrian eu deux ans, sa mère fit une fausse couche et ne s’en remit pas. La description qu’en faisait son père ne collait pas avec le tempérament surprotecteur et un peu trop démonstratif de sa mère lorsqu’il était enfant. Lui n’aspirait qu’à jouer et à chahuter, bien que plutôt sage, elle ne l’a pas laissé faire assez, résultat, aujourd’hui il déteste se blesser et donc ne pas être en contrôle de la situation.

Malgré tout, ça ne l’a pas empêché de vivre, ni à sa famille de prospérer, la seule chose qui lui manquait c’était un peu d’air frais et de nouveaux horizons à dessiner. Son carnet à dessin se remplissait bien vite, entre pokémons, paysages et quelques portraits, son talent n’était plus à démontrer à mesure des années, mais son premier amour reste malgré tout cette toute première photographie prise avec le premier appareil qui lui a été offert par son père lors de son quatorzième anniversaire. Il s’était mis en tête de voyager, de prendre le large pour mieux s’épanouir et trouver ce qui manquait à sa vie pour qu’il soit si peu enclin à se donner la peine autrement que dans les domaines qui le passionnent lui et uniquement lui. Il n’a pas vraiment tardé à mettre le doigt sur le problème et bien qu’y remédier fut assez facile, du moins le pensa-t-il, Adrian n’était toujours pas satisfait.

Ecole d’art, clubs de lectures, débats animés, des premiers intérêts auprès d’hommes et de femmes, une particulièrement : sa prof de lettre… il n’aurait pas dû. Elle était plus vieille, mais quelle importance ? Il l’aimait, ou elle était divertissante, assez pour qu’il ne se soucie pas de tels détails. Finalement, il fallait bien que ce moment arrive. Elle avait choisi son mari, la prudence plutôt que la folie d’une liaison dangereuse, mais ô combien excitante. Il en était certain, elle en trouverait un autre, elle se calmerait un temps, mais lui, jamais elle ne le rappellerait parce qu’il avait glissé sous la porte, par frustration, cette photographie particulière mettant en lumière les magnifiques courbes de son corps endormi au milieu des draps blancs inondés d’un soleil radieux.

Amertume et trahison étaient les goûts favoris de l’artiste en herbe, dévorant un succulent chocolat noir, fondu dans une pâtisserie de luxe qu’il s’était offert en guise de réconfort dans cette ville glaciale, mais au paysage délicat et subtil où la gelée du matin était plus vive et le soleil réveillait lentement, mais surement de ses rayons la flore. Posé là sur son banc, il croquait aussi bien de son crayon que sa gourmandise, se délectant d’un instant de paix avant de reprendre son chemin. Il en avait visité des villes, il avait eu le temps de batifoler pour noyer son chagrin à écumer les bars pour un peu d’alcool et de compagnie quand parfois le cœur ne suivait pas les envies de son esprit. Qu’y avait-il à venger ? Personne. Et voilà que ce type, sorti d’on ne sait où campait sur le chemin droit et pourtant flou du photographe. Killian est entré dans sa vie sans prévenir, l’a submergé. Une douche froide au dehors du bar, pour rattraper cette silhouette grande, élancée et au combien agaçante par cette attirance immorale, lui qui semble avoir des penchants très prononcés pour cela se disait qu’il n’aurait pas du le suivre, mais il n’a pas pu s’en empêcher…

Le temps a filé, le flirt s’est transformé en passion et il ne sait plus, lui qui était si incertain et qui croyait assumer ses choix avait bien du mal à décider, à avouer ses préférences, rendant plus difficiles encore toutes ses démarches pour une égalité de regard sur l’art photographique et pictural. S’il ne l’avouait pas, malgré tout, voilà une année que l’écrivain rend sa vie moins misérable et que son sentiment de vide a été comblé par les bienfaits d’une vie à deux. Adrian ne regrette pas de l’avoir rattrapé, ni ses petits coups bas. Il a encore du mal, mais il est indéniable qu’il ne peut pas lutter contre Killian. Et l’idée même d’être une épine pour lui le contrarie davantage. Acceptera-t-il un jour d’éclore ? Certaines fleurs ne fleurissent qu’en hiver, Adrian a toute ses chances auprès d’un prince de glace. ₰

₰ D’une nature assez calme et plutôt discret, Adrian est quelqu’un que l’on ne remarque pas en général à moins qu’il le veuille. Il n’est pas du genre à aller vers les autres à moins d’y voir un intérêt. Pour autant, discuter avec lui n’est pas difficile, il ne refusera pas, il n’aime juste pas être pris au dépourvu et les imprévus de ce fait. Ce n’est pas vraiment un timide, mais parler de lui ou faire connaissance, il trouve ça inconcevable et inconfortable. Ce n’est jamais facile d’entrer dans sa bulle, même après des années s’il ne fait pas l’effort. Il faut en quelque sorte mériter sa place.

Adrian n’est pas anxieux, mais tout le gonfle facilement, autant quand il n’arrive pas à se faire comprendre ou entendre que lorsqu’on essaie de lui faire adopter un comportement qui n’est pas le sien, pour… faire bonne impression, ou pour faire plaisir, peu importe, il est un peu égoïste et facile à contrarier. Dans ce cas, il devient irritable, sarcastique, cynique et cela n’en finit pas à moins qu’il parte bouder dans son coin pour se calmer en faisant quelque chose qui lui plait et par chance, même si cela est difficile à croire, il y a beaucoup de choses pour le détendre. À commencer par la lecture, le dessin, tout ce qui concerne l’art dans des formes diverses, généralement littéraires ou visuelles.

Ce n’est pas quelqu’un de doux aux premiers abords et plus encore quand on le connait, il est bien plus pudique qu’il ne veut bien le faire croire. Ses sentiments sont confus et il a du mal à les accepter autant qu’il déteste faire souffrir son compagnon. Ce n’est pas un grand fan des démonstrations affectives, il n’en demandera pas ou d’une manière bien à lui si le besoin s’en fait sentir. Le seul sujet qui peut vraiment le mettre hors de lui c’est son indécision et son propre déni. Attention, il peut se montrer un peu fourbe, même si ce n’est jamais vraiment méchant. ₰

Belladone - 20 - Féminin
Quel est le talent son talent ? Synchro - Toute altération d'état subie est transmise au Pokémon adverse.

Quel est l'attaque de votre Starter ? Pouvoir Lunaire - 15PP
Vent Féerique - 30PP

₰ La mère d’Adrian était paysagiste et aimait à ses heures perdues jardiner. Une passion transmise à son fils d’une certaine manière puisque c’est en l’aidant qu’il a découvert ce pokemon et qu’elle a soigné ses blessures causées par d’autres plantes. Depuis, il ne la quitte plus, ou plutôt elle ne l’a plus lâché et séduit par le pokémon plante, il n’a pas eu le cœur à voir ses jolis pétales se faner de chagrin. ₰