Lân Seiwa

₰ Lân est né à Nivitria, une petite ville qu’il affectionnera toujours et qui lui a offert ses meilleurs comme ses pires moments. Sa mère est policière, son père est un chercheur et si leur responsabilité à l’égard du monde est grande, comprenez que la vie de famille n’a pas vraiment été de tout repos. Ce petit garçon qu’il était ne s’en doutait pas à l’époque, mais il aimait déjà être ce rayon de soleil qui faisait sourire ses proches. Maeza, le fils d’une amie proche de sa mère a rapidement été sa source de bonheur à lui.

Lân dans une autre langue signifie « licorne » et c’est un peu de ce monde-là où la magie et les rires se croisent que le jeune garçon vient, ou plutôt qu’il aime le croire ou le faire croire. Faire le pitre est plus qu’un passe-temps, bien qu’il ait toujours eux un grand respect pour tout être et particulièrement les pokémons. L’introduction qu’on lui en a fait a suffi à le traumatiser. Des bestioles qui combattent pour rapporter d’autres bestioles et qui aiment gravir les échelons de la victoire en se battant toujours plus ? Inutile de dire que les premiers combats auxquels il a assisté ne lui ont pas vraiment plu vue ce qu’il en pensait avant même de voir les champions entrer dans l’arène. Mais il a vite changé, comprenant que parfois il était nécessaire de se battre pour un but précis. Néanmoins, il est contre la violence et contre les combats inutiles. C’est après un combat et en apprenant grâce à la mère de son ami qu’il était possible de soigner des pokémons, qu’il avait annoncé à sa propre mère qu’un jour il serait lui aussi un soigneur hors pair.

Même s’il n’a pas toujours été studieux, Lân avait ce rêve qui ne lui sortait de la tête que pour une seule autre raison : Maeza. Depuis les absences répétées de son père, le garçon était une vraie boule d’énergie intenable et Lân n’arrangeait rien à cela, l’aidant à se défouler par tous les moyens possibles et imaginables. Il n’aspirait qu’à une chose : le voir sourire et il y parvenait assez bien pour l’occuper le plus longtemps possible et lui faire oublier ce manque.

Pour ce qui est de ses amours, Lân est un grand timide au fond, assez discret et il a bien eu quelques amourettes d’enfant, rien de vraiment sérieux en soi. Il en est venu à se poser la question de ses sentiments, de ce dont il avait besoin et la réponse l’a frappé si violemment qu’il a eu un mal terrible à s’en remettre. Il était amoureux de son meilleur ami, et pour ça, il s’en voulait, parce qu’il n’était personne pour imposer cela au dresseur. Partis tous deux à l’aventure pour réaliser leurs rêves, l’un avec ses bouquins et son premier pokémon, l’autre avec ses ambitions et son premier électrique, jamais le plus vieux des deux n’a daigné avouer. Il se montre toujours aussi protecteur, attachant et câlins avec son meilleur ami et refuse les avances que l’on lui fait de très rares fois. Sa vie lui convenait jusque-là, sa vie… elle lui plaisait, avant le drame.

Si lui essayait de s’accepter et de sourire malgré ses envies parfois de violence, de tristesse et autres joyeusetés, ce fut pire l’année des seize ans du dresseur. Lui, petit soigneur n’avait pas été là au moment où il aurait fallu. L’accident, la maison qui brûle et finalement, Maeza à l’hôpital. Il n’a jamais autant pleuré de toute sa vie. Il avait eu peur de le perdre et s’était dit que peut-être, il aurait dû se confesser ? Mais il n’en a rien fait, se contentant de sourire, d’essayer d’être là pour lui, pour ceux qui étaient présents malgré les pertes, malgré ce nouvel obstacle d’handicap. Si le supporter était difficile pour lui, il n’osait même pas imaginer pour le garçon, se contentant de sourire, de faire le pitre, de le gronder et de le motiver de sorte qu’il ne se laisse pas entrainer par l’obscurité de ce monde au point de n’être plus qu’un zombi. Mais secrètement, quand les lumières s’éteignaient, et qu’il n’était pas dans la même pièce que son ami, il lâchait prise. Son pokemon, son starter qui avait lui aussi perdu ses amis par conséquent, avait été plus qu’un animal de compagnie. Etre doué de conscience, de sentiment, il avait été un tel soutien pour Lân et pourtant n’avait jamais rien dit. Les deux s’étaient réconfortés mutuellement de la perte et de la douleur de leurs proches.

Finalement, poursuivant ses études en parallèle, merci aux miracles de la technologie actuelle, il peut profiter d’un voyage au côté de Maeza en continuant ses blagues idiotes et ses chamailleries pour voir toujours sur le visage du plus jeune un sourire ou un micro-sourire se dessiner. ₰

₰ Lân est un altruiste qui a besoin du bonheur des autres pour se sentir bien. Cela comprend évidemment les pokémons. C’est un garçon sensible, mais qui ne le laisse généralement pas paraître ou fait l’idiot pour se débarrasser de sa propre tristesse. Il chasse les cauchemars, mais il ne les fait pas disparaître pour autant. Il remet à plus tard ce qu’il devra confronter un jour et pourtant il a le sens des responsabilités.

Il a peur du tonnerre, de la nuit sans lumière même infime, d’être seul et d’être enfermé. Claustrophobe, totalement en plus de sa peur d’être seul et de devoir affronter sa propre personne, ses propres démons. Ils sont nombreux, et si personne n’aime et arrive à se rassurer, lui, il se laisse faire, beaucoup trop gentil, beaucoup trop défaitiste malgré les apparences. Personne ne la voit réellement cette détresse latente, mais elle est bien présente. Il n’est fort que pour les autres et ne se dresse que pour protéger, défendre ce qui lui est cher. Il vit l’instant présent, est assez tactile et effrayé pour un rien, par un rien. Certains pokémons lui font peur sans le vouloir et le simple fait d’évoquer le type ténèbres le ferait bégayer en dressant tous ses poils sur son crâne. C’est un vrai numéro et pourtant, il ne se confie jamais, éludant les questions à son sujet. Rares sont les moments où il est sérieux ou bien, il joue un peu la comédie pour faire en sorte que tout aille bien. Il n’est pas dépressif, loin de là, mais comme tout le monde il y a les jours avec et les jours sans, et ces derniers étant les pires, il a développé une technique de survie particulière : la comédie, afin de n’inquiéter personne et surtout pas Maeza ou Clochtte. C’est une boule de tendresse qui ne rayonne que lorsque tout va bien pour les autres. ₰

Clochette - 12 - femelle
Quel est le talent de votre Starter ? Marque Ombre
Quel est l'attaque de votre Starter ? Extrasenteur (30PP)

₰ Il faut savoir que Clochette est le nom d’une petite fée, ce qu’évoque le Tarsal pour Lân. Il aime particulièrement ce pokémon, parce que c’est son tout premier, mais aussi parce que c’est un pokémon qui aime user de ses charmes. Lân se fait tout le temps avoir. Clochette a très vite compris qu’il ne la ferait pas entrer dans une pokeball ou en tout cas pas sur le long terme et cet accord a très vite été consenti. Ils en ont vécus des choses… et l’accident de Maeza et de ses pokémons en a été un qui les aura profondément marqués et rapprochés. Il n’est pas rare que Clochette fasse les yeux doux à Maeza, mais que cela se solde par un échec. Généralement, la petite Tarsal se met à râler dans sa langue et comme tel maître tel pokemon, elle troll l’ami de son soi-disant dresseur ~ c’est un pokemon plutôt défensif qu’offensif ₰