Petite promenade au bord du lac et les pieds dans l'eau [solo/ouvert]

"Petite promenade au bord du lac et les pieds dans l'eau"

"B. Enya Donovan"

Et voilà… La Ptitard, car c’était une femelle était restée dans la pokeball qu’elle avait lancée. A présent, il ne restait plus à Enya que cinq honorball, qu’elle ne comptait utiliser que si elle tombait sur un Lokhlass, ou peut-être un Otaquin, ou éventuellement un Amagara. Bref… Un pokemon rare en tout état de cause. Mais elle n’y croyait pas vraiment. Aujourd’hui ne semblait pas être son jour de chance. Bah… A tout le moins, elle pourrait faire travailler encore un peu Togi, ce serait toujours utile… Surtout quand on savait quel genre de bandits elle pouvait croiser dans le cadre de son travail…

La jeune femme renfila son short, histoire d’être un peu plus vêtue si jamais elle croisait quelqu’un, remit son sac sur son dos, rappela Togi qui revint se lover dans ses bras, et recommença à marcher en bordure de l’eau, son regard perdu au loin, à la recherche d’un des trois pokemon rare qui lui faisaient envie…

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"B. Enya Donovan"

Mais pour l’instant, elle n’en apercevait aucun. Dépassant l’endroit où elle était arrivée, elle continua son chemin, laissant derrière elle un Axoloto, supposant qu’il aurait pris la fuite si jamais elle avait voulu lui faire affronter Togi. « Allez Lokhlass… Otaquin… Amagara… Venez mes petits… Vous serez bien, avec moi. Je vous le promets… » murmura-t-elle. Mais il était probable qu’ils ne l’entendent pas. Qu’ils se cachent, qu’il faille davantage que simplement marcher au bord de l’eau pour tomber sur l’un ou l’autre. La jolie brune poussa un soupir. Si Togi n’avait pas été là, elle aurait sans doute profité du bord du lac pour faire un petit footing, comme elle faisait tous les matins. Mais il était là, dans ses bras et elle ne pouvait pas se défouler comme ça. Elle se contenta donc de continuer à marcher en accélérant un peu son rythme de marche, espérant ainsi décourager les pokemon sauvages les plus faibles.

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"B. Enya Donovan"

Ignorant le faible pokemon crabe, sur lequel elle avait encore failli marcher – décidément, Enya commençait à se demander si elle n’avait pas un problème avec ces petites bêtes à pinces – et continua à avancer, le regard au loin, sur le lac, laissant à Togi le soin de lui faire éviter les Concombaffes et les autres pokemon crabe qu’elle pouvait croiser. Regardant l’heure, la brune vit qu’il serait bientôt temps pour elle de rentrer à son grand dam. Elle n’avait pas envie que cette demi-journée idyllique se termine. Peut-être pouvait-elle rester un peu plus longtemps ? Mais non. Ce n’était pas forcément une bonne chose. Elle était adulte et avait des responsabilités en tant que telle. Allez… Encore une petite demi-heure et je rentre. songea-t-elle pour donner un terme à son excursion.

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"B. Enya Donovan"

Et tout à coup, il fut là. Un Lokhlass sauvage ! Enya le regarda approcher d’elle. Elle le voulait. C’était clair et net. Il était pour elle. C’était pour lui, entre autres, qu’elle avait gardé ses honorball. Il n’était peut-être pas très puissant, mais ce n’était pas grave. La brune posa Togi au sec pour pouvoir prendre la ball de capture dans son sac. Elle espérait bien l’avoir du premier coup. Entre Aqua, la Ptitard et ce Lokhlass, elle aurait fait une bonne moisson. Il y avait la Loupio aussi qu’elle avait capturée au début de sa balade. Elle ne savait pas encore si elle la garderait ou pas. Mais en attendant, elle lança son honorball sur le pokemon sauvage, croisant les doigts de son autre main pour qu’il y reste.

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Mais il n’y resta pas. Mince Heureusement, tout n’était pas perdu, pas encore, puisqu’il n’avait pas fui. Il restait encore quatre honorball à la jeune femme qui espérait vivement que la deuxième serait suffisante. Il fallait qu’elle y parvienne. Concrètement, elle n’avait qu’une crainte, c’était que le pokemon s’enfuit à toute vitesse, sans demander son reste. Non… Vraiment. Il fallait que la capture réussisse. Elle ne serait rassurée que lorsqu’il serait bien au chaud dans la petite boule blanche à liseré rouge. Armant à nouveau son bras, la brune procéda comme les joueurs de baseball, prenant une inspiration et lançant la pokeball sur l’expiration et…

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Mais de nouveau, le pokemon ressortit de la petite balle magique. Zut, zut et rezut… Plus que trois honorball et il lui faudrait partir avec le goût amer de l’échec dans la bouche. Mais non… Enya s’était toujours dit : pas plus de deux pokeball par pokemon. Mais cela ne valait pas pour un Lokhlass. Un Lokhlass, ça se méritait. Aussi sortit-elle une troisième honorball. Elle souffla dessus comme pour se porter chance avant de lancer à nouveau la balle sur le pokemon sauvage. « Allez Bébé… Reste… Viens avec moi… Tu vas voir, tu seras bien dans mon équipe… Je te promets que je t’emmènerai souvent nager… » Son petit discours serait-il suffisant pour convaincre le Lokhlass sauvage ?

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Non, il ne fut pas suffisant. Ce Lokhlass faisait, clairement, de la résistance ce qui avait tendance à agacer un peu la brune. Il était clairement têtu. Elle jeta un coup d’œil à Togi qui la regardait de la berge, ses petits bras croisés, l’air de dire « Et moi alors ? Tu m’oublies ? Je compte pour du beurre ? » et en oublia ce qu’elle avait à lui dire. La vérité, c’était qu’il lui semblait que le Lokhlass était curieux à son sujet mais attaché à sa liberté. Comment le convaincre ? La brune tenta de l’amadouer avec une friandise avant de relancer une quatrième honorball… En priant très fort pour que, cette fois, cela fonctionne.

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"B. Enya Donovan"

C’était un calvaire, cette capture. Enya commençait à désespérer de pouvoir le capturer. A chaque fois, il entrait dans l’honorball… A chaque fois il en ressortait. La frustration commençait à être intense pour la policière qui n’aimait pas l’échec. Elle finit par décider de l’affaiblir. Il n’y avait plus que cette solution, même si elle n’était pas fan de cette idée. Elle était à bout d’options, et il ne lui restait plus qu’une seule chance de capture. Togi était visiblement de mauvaise humeur, comme s’il craignait que le Lokhlass ne lui vole l’affection de la jeune femme. Il n’avait pourtant rien à craindre, depuis le temps qu’ils partageaient la vie l’un de l’autre. Allez… Cette fois, c’est la bonne… songea-t-elle pour se donner du courage en mettant dans son lancer – et dans son intention – la force de son désespoir…