On s'entraine avant de prendre la route... [solo/ouvert]

Si le combat a été compliqué, Fury s’en est sortie sans blessure, à ta plus grande joie et tu la regardes avec bienveillance faire une nouvelle fois sont moon walk de la victoire. Cette fois, tu parviens à ne pas rire et à attendre qu’elle ait terminé pour recommencer à avancer. A un moment, toutefois, tu décides de regarder l’heure sur ton téléphone, savoir de combien de temps encore tu disposes avant de devoir rentrer pour le diner. Ca va… Tu as encore bien deux ou trois heures devant toi. Tu recommences donc à marcher et as le temps de faire quelques centaines de mètres avant qu’un nouveau pokemon surgisse devant vous, prêt à combattre…

Cette fois-ci, c’est une tournegrin bien costaude qui vous fait face. Ton cœur manque un battement quand tu vois Fury décider d’elle-même d’attaquer. Tu as beau la rappeler, rien n’y fait et tu n’as plus d’autre possibilité que d’assister, impuissante à ce combat d’une souris contre un géant. Tu ne paries pas sur ta souris. Dieu sait pourtant que tu la soutiens, mais tu voix à l’œil nu la différence de taille entre les deux, même si ta petite Fury est énergique et vive. Tu n’es pas certaine que cela suffira. Aussi, lorsque de nouveau la tournegrin passe à l’attaque, tu caches tes yeux derrière tes mains, bien que tu écartes légèrement les doigts, curieuse.

Tu ne peux retenir un soupir de soulagement lorsque la pokemon sauvage prend la fuite face à ta petite Fury au pelage hérissé. « C’est bien, ma Fury… C’est bien… » la rassures-tu en la prenant dans tes bras lorsque tu te rends compte qu’elle tremble de tout son être. Visiblement, elle a eu les yeux plus gros que le ventre, elle aussi et tu sens son petit cœur battre à mille à l’heure, en écho au tiens. Tu t’efforces de la rassurer comme tu le peux, en la serrant contre ton cœur, sa tête blottie dans ton cou. C’est dans cette position de tendresse absolue qu’un autre pokemon sauvage vous surprend et pousse un cri strident pour attirer votre attention.

Un chenipan tout ce qu’il y a de plus normal, mais très costaud se trouve en face de toi. Tu te relèves prestement en gardant Fury dans tes bras. Si tu avais pu combattre avec ta bulbizarre fraichement capturée, tu l’aurais fait. Mais là… Là, non. C’est hors de question. Tu ne mettras pas ta petite germignon en danger face à un gros asticot. Tu t’éloignes donc rapidement du pokemon sauvage, t’éloignant toujours un peu plus de l’orée de la forêt. De nouveau, la forêt s’assombrit, comme la veille. Mais cette fois, ce n’est pas à cause de la nuit qui tombe, mais bel et bien à cause de l’épaisseur du feuillage. Bientôt les fourrés remuent et Fury saute de tes bras pour se placer devant toi, visiblement remise de ses émotions.

Mais elle se désintéresse aussitôt du pokemon, un petit larvibule sorti de l’œuf. En écartant les feuilles, tu constates en effet des morceaux de coquille qui entourent le petit pokemon sauvage. Tu décides de replacer les feuillages au dessus de lui pour lui offrir une protection bien méritée. Ce petit pokemon larve n’a rien demandé, après tout. Il ne mérite pas de devoir se battre si tôt après être venu au monde. C’est bien trop cruel, pour toi. Bien trop… Et tu t’y refuses. Tu reprends donc ton chemin en compagnie de Fury qui ne tarde pas à réclamer à nouveau le confort de tes bras. « Heureusement que tu es encore petite, ma Fury… Un jour, je ne pourrai plus faire ça… Tu seras trop grande… » lui dis-tu en déposant un bisou sur le sommet de son crâne, tout en espérant qu’elle ne choisira jamais d’évoluer, juste pour pouvoir rester toujours assez petite pour que tu puisses la porter…

Encore un chenipan. Décidément… Tu sembles être de retour dans la zone des insectes. En tout cas, celui-ci n’est pas aussi costaud que l’autre que tu as croisé tout à l’heure, et tu décides que Fury peut l’affronter pour s’entrainer. Tu la laisses donc descendre de tes bras pour se mettre en face du pokemon sauvage. Rapidement, tu lances l’attaque. Tu espères que le combat sera court et se soldera par une victoire de ton petit bébé adoré… Mais tu y crois. D’autant qu’elle est parvenue à tenir tête à une tournegrin très costaude qui a choisi la fuite ! Mentalement, tu sors tes pompoms pour l’encourager tandis qu’elle attaque à nouveau.

C’est effectivement assez facilement que Fury remporte la victoire sur le pokemon sauvage. Elle gagne en expérience, ta petite chose… Tu en es heureuse. Bientôt, vous recommencez à avancer, mais, d’un commun accord, ce n’est plus vers le cœur de la forêt. Au contraire, vous retournez lentement vers l’entrée de la forêt, entamant le chemin du retour. Mais il est long, encore. Vous avez le temps de faire de nombreuses rencontres : pokemon comme dresseurs. Heureusement, pour l’instant, tu n’as eu à faire qu’à des pokemon. Cela te convient tout à fait. D’ailleur,s quand on parle du loup… Tu ne tardes pas à apercevoir l’arrière d’un pokemon…

Ce que tu as pris pour l’arrière d’un pokemon est en fait les fesses d’une petite lépidonille. Définitivement, tu te trouves dans une zone de pokemons insectes. Tu soupires alors que Fury se prépare pour attaquer. Tu es d’accord avec ça. Fury a toutes ses chances pour ce combat également. Tu lui indiques de se mettre en place et d’attaquer rapidement. Une fois encore, tu es persuadée que ta petite Germignon a toutes les chances d’emporter rapidement ce combat, à moins qu’elle ne commence à fatiguer, auquel cas tu prendras le chemin du retour. Mais tu n’en est pas encore là. Reste déjà à connaître l’issue du combat…

Effectivement, de nouveau, Fury remporte son petit combat. Cela deviendrait presque trop facile… Tu ris sous cape. Tu sais que ce n’est pas le cas. Fury a, aussi, beaucoup de chance dans ses entrainements. Peut-être parce que tu sélectionnes pour elle des combats relativement faciles, relativement « sans risques ». Tu reprends ta bestioles dans tes bras, reprenant votre route, tranquillement, vers ton chez toi, vers ton père avec lequel tu vas passer ta dernière soirée avant ton grand départ demain. Ton cœur s’accélère doucement tandis que tu repenses à ton départ de demain, autant avec excitation qu’avec angoisse. Mais tu n’es pas encore rentrée, et Fury n’est pas encore au bout de ses surprises…

Tu pousses un soupir en te trouvant à nouveau face à un tournegrin, Mais au moins, fini les pokemon insecte, semble-t-il. Dans tes bras, Fury se débat parce qu’elle a envie de jouer, de se battre. Soit… Ce sera, sans doute, l’un de ses derniers combats de la journée. Peut-être même le tout dernier, vu qu’il a l’air costaud. Mais tu y crois, cette fois. Tu es persuadée qu’elle peut le faire, encore. Et tu le lui montres en lui donnant le signe du départ. Fury passe rapidement à l’attaque face à ce pokemon mâle puissant. Elle se bat, comme d’habitude, avec courage et avec un amusement évident.

Il s’enfuit, ce petit lâche face à cette petite furie qui est la tienne ! A croire qu’elle se bat avec trop d’enthousiasme ! Fury pousse un cri de déception et tape de la patte sur le sol, dans un geste très humain qu’elle t’a vue faire à de nombreuses reprises. Puis, tête haute, elle souffle sur sa houppette pour la remettre en arrière, ce qui te fait rire avant de se remettre en marche. Tu lui emboites rapidement le pas et vous continuez à avancer vers la sortie de la forêt. Un dernier pokemon, cependant, vous stoppe sur le trajet. Encore…

« J’en… ai… marre… des… chenipans… » marmonnes-tu entre tes dents. Il est fort aussi, celui-ci, mais Fury est déterminée à l’affronter. D’autant qu’elle voit la sortie de la forêt juste derrière lui. Alors, tu lui ordonnes d’attaquer, prête à te précipiter sur elle pour la prendre dans tes bras si jamais ce chenipan, ce petit chenapan la met ko. Tu ne l’espères pas, cependant. Tu pries pour que ta beauté remporte une fois de plus ce combat. Pour qu’elle en sorte victorieuse et qu’elle puisse gagner un, voire deux, ce serait formidable, niveaux de compétence. Vraiment… Ce serait merveilleux… A ce même instant, un mouvement particulièrement vif ramène ton attention sur le combat pour voir le dénouement final…

Tu te précipites vers Fury, ko, tandis que le chenipan roule des épaules. Du moins, c’est ce que tu l’imagines faire. Tu finis par sortir la pokeball de Fury pour la faire rentrer à l’intérieur et pouvoir la transporter plus rapidement et facilement jusqu’au centre pokemon le plus proche afin de pouvoir la soigner. Tu es mal de la voir ainsi blessée, mais en même temps fière d’elle et de son courage. Tu es persuadée qu’elle deviendra, un jour, la plus forte de tous les pokemon de Celestria. En tout cas, tu ne seras jamais aussi fière d’un pokemon que tu peux l’être d’elle…